En vue de contribuer l’amélioration de la résilience des populations des communes transfrontalières entre le Bénin et le Togo face aux enjeux sécuritaires, la Faîtière des Communes du Togo (FCT) et l’Association nationale des communes du Benin (ANCB) préparent un projet « d'appui à la résilience sécuritaire locale et à la coopération transfrontalière entre les communes du Togo et du Bénin », ce programme a pour objectif de créer une coopération renforcée entre les autorités locales des deux pays pour mieux gérer les risques sécuritaires.

L’objectif central de ce projet est de renforcer la résilience des populations des communes frontalières, exposées à des risques sécuritaires de plus en plus importants. En coopération avec l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), la Faîtière des Communes du Togo (FCT) met en place une stratégie de résilience qui devrait aboutir à la création d’un Centre d’accueil, d’information, d’orientation et d’insertion socioéconomique.

Entamé depuis le dernier trimestre de l’année 2024, ce processus a déjà connu des avancées significatives grâce aux activités préparatoires conduites par un consultant.

En effet, un consultant international a rencontré du 17 au 21 février 2025, les maires, les représentants des services déconcentrés de l'État, ainsi que les organisations de la société civile de la région des Savanes, afin de collecter les données sur l'élaboration de ce projet. Ensuite, une équipe de la Faîtière des Communes du Togo s’est rendue le 27 février 2025 au siège de l’Association nationale des communes du Bénin pour compléter et harmoniser les informations inscrites dans le cadre de rendement en cours de préparation entre les deux associations de pouvoirs locaux.

Dix communes transfrontalières à raison de cinq communes de part et d’autres de la frontière bénéficieront du projet à savoir : Kpendjal 1, Assoli 3, Tchamba 2, Anié 2 et Bas-Mono 2 au Togo et celles de Matéri, Bassila, Banté, Savalou et Atiemé au Bénin.

Le succès de ce projet repose sur une coopération étroite entre les autorités locales des deux pays, permettant un partage d’informations optimal et une gestion coordonnée des risques sécuritaires. Cette initiative représente une étape cruciale pour la consolidation de la paix et de la sécurité dans cette région stratégique d’Afrique de l’Ouest.